Tout savoir sur Oman

Population à Oman, de nombreux expatriés

Le Sultanat d’Oman a la caractéristique de compter une importante population d'expatriés. Ceci s’explique par des faits historiques et économiques. Sur un total de 4,5 millions d'habitants, dont la moitié environ sont expatriés. La population immigrée est composée majoritairement d’Indiens et de Pakistanais venus à partir de 1970, et, en proportions plus réduites, d'Iraniens, de Philippins et d'Européens principalement anglais. La communauté française compte 400 expatriés. La majorité de la main-d’œuvre étrangère est venue en Oman à partir des années 1970, lors de l'accession au pouvoir du sultan Qaboos, attirée par les opportunités que lui offrait la politique de construction de ce dernier.

D’une manière générale, les immigrés n’ont pas les même droits que les Omanais. Tout d'abord, ils sont dépendants d’un sponsor (généralement, l’entreprise qui les emploie) et n’ont pas le droit d’être propriétaires de terrains ou de logements. De plus, contrairement aux Omanais, ils n'ont pas l'accès gratuit aux soins ni à l’éducation.

La religion musulmane majoritaire

La majorité des Omanais sont des musulmans ibadites. D’autres religions sont tolérées, comme en attestent les églises chrétiennes et les temples hindous dans le pays. Malgré l’apparente modernité qui prévaut dans une grande partie du pays, le Sultanat d’Oman demeure traditionnel.

Concernant les tenues, les femmes doivent être vêtues de façon décente en ville et dans les villages, à savoir jupe ou robe longue (couvrant le genou) et manches longues. Les vêtements serrés sont à éviter. Bien que les Occidentaux ne s'y tiennent pas strictement, il est préférable d'adopter ce code vestimentaire pour éviter d'offenser la population. Comme dans tous les pays musulmans, il convient de respecter les lieux de culte et la règle de la séparation des sexes dans les lieux publics.

L'Art omanais

Oman consacre de nombreux efforts à la préservation de ses arts traditionnels, danse et musique. Mais il est plus probable que vous assistiez à des danses traditionnelles dans un musée plutôt que dans une rue de village, comme autrefois. Chants et danses s’inspirent de la mer, du désert et des montagnes. Les rythmes et les percussions venus d’Afrique orientale marquent fortement la musique. L’artisanat omanais se distingue par ses bijoux en argent et ses fameux poignards courbes au fourreau d’argent, les khanjars.

Un pays aux coutumes traditionnelles

Malgré l’apparence de modernité qui prévaut dans une grande partie du pays, Oman est demeuré extrêmement traditionnel. Dans les hameaux de l’intérieur et les villages de la côte, la vie quotidienne n’a guère changé depuis les siècles passés. Les hommes portent souvent la dichdacha, longue chemise ample, d’un bleu vif, le poignard khanjar accroché à la ceinture.

omanais en dichdacha
Alors que le voile noir domine dans le reste du Golfe, les femmes omanaises arborent des tenues colorées. Sur leurs robes imprimées aux tons chatoyants, elles revêtent des châles et des voiles encore plus éclatants.

Gastronomie, la cuisine omanaise

Il n’existe pas à proprement parler de cuisine omanaise traditionnelle. Le curry à l’indienne constitue de fait le plat national. Le menu typique ne va guère au-delà du curry du jour que le cuisinier choisit de préparer, mais cette spécialité a généralement le mérite d’être bonne, surtout dans les nombreux petits restaurants de Mascate et de Salala. Seuls les restaurants haut de gamme et les grands hôtels servent de l’alcool.

Faune et flore d'Oman

Oman abrite bon nombre d'animaux et de plantes qui varient en fonction du climat et de la topographie et qui font l'objet d'une protection gouvernementale. Dans le désert, sur le plateau de Harasis, le sultan a fait réintroduire l'oryx, une antilope aux longues cornes, exterminée par la chasse intensive. On peut réussir à l'observer, dans les dunes de Wahiba, où vivent  également gazelles, gerboises et renards des sables.

Le Musandam est l’une des dernières régions du Golf avec le Dhoffar à avoir des panthères d’Arabie. C’est dans les montagnes qu’elles se réfugient. Mais à défaut de voir facilement des panthères, il n’est pas rare que le soir les renards à longues oreilles viennent vous rendre visite au camp. Nous avons des caracals, lynx à longues pattes qui vivent dans l’ensemble de la péninsule.

Les fonds marins de la mer d'Oman à proximité des côtes abritent une faune très variée qui trouve refuge dans la barrière de corail. Des baleines se tiennent aussi près des côtes en février et mars. Vous pouvez observer des dauphins toute l'année.

Dauphins à bosse au Musandam à Oman

La richesse corallienne des eaux d'Oman

La caractéristique première des plongées à Oman est la richesse corallienne (plus de 85 espèces répertoriées!) avec beaucoup de corail mou, très coloré. Les plongées sont faciles, peu profondes (15 à 25 m), avec peu ou pas de courant. Les sites offrent beaucoup de petites faunes intéressantes (crevettes, poissons coralliens…) et la possibilité de croiser tortues, raies pastenagues ou aigle, requin pointe noire, … La visibilité est généralement moyenne (10 à 15 m en moyenne – peut varier de 5 à 30m)

Le climat, sec et aride

Le climat général du Sultanat d’Oman est relativement doux en hiver. En montagne on enregistre de grandes amplitudes thermiques entre le jour et la nuit. Cependant au niveau de la mer les soirées sont douces. Des orages sont possibles en hiver. Vous pouvez consulter la météo de votre séjour.
Oasis du Musandam à Oman

L'eau, attention à la déshydratation

Nous buvons l'eau que nous offre le pays. Elle provient généralement de désalinisation ou de forage dans la nappe phréatique. L’eau en général est bonne mais par précaution pour ceux qui sont sensibles, il vaut mieux apporter des pastilles de chlore de type « Micropur Forte ».

L’exposition à une forte insolation, même si la température n’est pas particulièrement élevée, peut provoquer la déshydratation ou un coup de chaleur plus ou moins grave. La prévention est essentielle.
Les règles sont simples :
  • avoir le minimum de peau exposée au soleil
  • garder la tête couverte
  • boire suffisamment.

La protection des yeux ne doit pas être oubliée. Lorsque la chaleur devient intense, il est important d’apprendre à distinguer la pépie (muqueuses de la bouche asséchées) de la soif. La bouche sèche n’est pas forcément synonyme d’un besoin physiologique d’eau. Si on est attentif, on se rend compte que l’organisme s’adapte et les réflexes de comportement changent. Le besoin de boire diminue. Un excès de consommation d’eau, comme le manque, amène à des dysfonctionnements.

Vous, votre appareil photo et la population omanaise

La tentation est toujours grande de fixer sur la pellicule les personnes rencontrées, et bien souvent ce désir est d’autant plus fort que la rencontre est brève. Or ce devrait être le contraire. Il est plus acceptable, pour l’autochtone de se faire photographier par l’étranger s’il y a eu un réel échange. Prendre en photo les femmes et les jeunes filles est souvent considéré comme une agression par les villageois. La moindre des choses est de ne pas avoir votre appareil photo de façon ostentatoire et de demander l’autorisation après qu’un lien est été tissé entre vous et votre hôte, et si vous sentez une gène, n'insistez pas. On parle parfois de photo volée, faite à la volée.

Il faut prévoir une excellente protection pour vos appareils, ainsi que pour vos pellicules (sacs en plastique résistant) lors de la pratique du kayak. Pour les grands passionnés, une valise étanche de type « Pelicase » est conseillée. Elle peut être fixée sur le kayak et permet de prendre très facilement le boitier.